Article de "l'hebdo 17" du 9 avril 2009
Rochefort : Le contournement pose problème
L'Association de défense du canal de la Bridoire a organisé, lundi 6 avril, une réunion d'information sur le contournement Est de Rochefort, dans la salle du foyer municipal à Échillais. L'assistance très nombreuse témoigne de la forte mobilisation contre le projet routier.
Laurent Gatineau, président de l'Association, avait toutes les raisons d'être satisfait à l'issue de la réunion puisque plus de 200 personnes avaient répondu à l'invitation. Il a tout d'abord retracé les événements qui l'ont amené à créer son association fin janvier 2009, dès qu'il a appris par hasard le projet routier qui allait border son centre équestre et concerner les communes d'Échillais, St-Agnant, Trizay et St-Hippolyte. Il a parallèlement créé un blog pour informer au jour le jour, avec une pétition en ligne, doublée maintenant d'une pétition papier.
À ce jour, 550 signatures ont été recueillies contre le projet de contournement Est.
blog : http://association-de-defense-du-canal-de-la-bridoire.over-blog.com
Ce projet menace des zones boisées, des zones naturelles et sans forcément détruire... il va nuire : que deviendra la 'voie verte', appelée le chemin blanc, utilisé par nombre de piétons et de cyclistes quand ce chemin sera bordé par la route ?
Pareil pour le canal de la Bridoire, « un des rares sites où se mêlent zone boisée et zone humide... » et qui sera surplombé par un pont sur pilotis ?
Laurent Gatineau évoque le coût estimé des travaux, « 15 millions d'€, c'est juste pour la deux voies, qui devra à terme en comporter quatre et c'est sans compter les ouvrages d'art et pilotis ».
Il souligne la faiblesse de la justification liée à l'aéroport, dont les chiffres sont estimés à 200 000 passagers par an quand il sera transféré à St-Agnant.
« Un rapide calcul permet d'arriver à une moyenne de 540 passagers et 270 voitures par jour pour atteindre 135 voitures supplémentaires par jour de circulation si l'on partage entre les deux sens ».
Et enfin, explique Laurent Gatineau par rapport à la saturation du pont du Martrou et de l'actuelle rocade, « le contournement Est ne réglera en rien le problème d'embouteillage de la route actuelle car qui fera 15 km de plus pour se rendre à son travail ? Les usagers continueront d'utiliser la route actuelle ! »
L'Association de défense du canal de la Bridoire souligne l'existence d'autres solutions, tout en déplorant l'absence de débat : la route par l'Ouest, en bordure de marais, qui aurait le double avantage de créer une digue de protection de Rochefort contre les risques d'inondation et un encorbellement des pistes cyclables sur le pont du Martrou, le renforcement de la voie actuelle ou encore l'utilisation de la route existante St-Hippolyte, Trizay, St-Agnant...
Évoquant un article paru dans une revue où la commune d'Échillais exprimait sa volonté de mettre en avant son environnement et son patrimoine, il a conclu : « C'est ce qu'on fait, avec un NON très ferme et définitif à ce projet de contournement Est, indéfendable car anti démocratique. »
Laurent Gatineau, président de l'Association, avait toutes les raisons d'être satisfait à l'issue de la réunion puisque plus de 200 personnes avaient répondu à l'invitation. Il a tout d'abord retracé les événements qui l'ont amené à créer son association fin janvier 2009, dès qu'il a appris par hasard le projet routier qui allait border son centre équestre et concerner les communes d'Échillais, St-Agnant, Trizay et St-Hippolyte. Il a parallèlement créé un blog pour informer au jour le jour, avec une pétition en ligne, doublée maintenant d'une pétition papier.
À ce jour, 550 signatures ont été recueillies contre le projet de contournement Est.
blog : http://association-de-defense-du-canal-de-la-bridoire.over-blog.com
Ce projet menace des zones boisées, des zones naturelles et sans forcément détruire... il va nuire : que deviendra la 'voie verte', appelée le chemin blanc, utilisé par nombre de piétons et de cyclistes quand ce chemin sera bordé par la route ?
Pareil pour le canal de la Bridoire, « un des rares sites où se mêlent zone boisée et zone humide... » et qui sera surplombé par un pont sur pilotis ?
Laurent Gatineau évoque le coût estimé des travaux, « 15 millions d'€, c'est juste pour la deux voies, qui devra à terme en comporter quatre et c'est sans compter les ouvrages d'art et pilotis ».
Il souligne la faiblesse de la justification liée à l'aéroport, dont les chiffres sont estimés à 200 000 passagers par an quand il sera transféré à St-Agnant.
« Un rapide calcul permet d'arriver à une moyenne de 540 passagers et 270 voitures par jour pour atteindre 135 voitures supplémentaires par jour de circulation si l'on partage entre les deux sens ».
Et enfin, explique Laurent Gatineau par rapport à la saturation du pont du Martrou et de l'actuelle rocade, « le contournement Est ne réglera en rien le problème d'embouteillage de la route actuelle car qui fera 15 km de plus pour se rendre à son travail ? Les usagers continueront d'utiliser la route actuelle ! »
L'Association de défense du canal de la Bridoire souligne l'existence d'autres solutions, tout en déplorant l'absence de débat : la route par l'Ouest, en bordure de marais, qui aurait le double avantage de créer une digue de protection de Rochefort contre les risques d'inondation et un encorbellement des pistes cyclables sur le pont du Martrou, le renforcement de la voie actuelle ou encore l'utilisation de la route existante St-Hippolyte, Trizay, St-Agnant...
Évoquant un article paru dans une revue où la commune d'Échillais exprimait sa volonté de mettre en avant son environnement et son patrimoine, il a conclu : « C'est ce qu'on fait, avec un NON très ferme et définitif à ce projet de contournement Est, indéfendable car anti démocratique. »
Intervention deRobert Chatelier, conseiller général et maire de Soubise :
« Si l'aéroport se fera car il est voté, rien n'est figé pour la route... On vous écoutera, le plus possible ».
Article : Michèle Bazin
« Si l'aéroport se fera car il est voté, rien n'est figé pour la route... On vous écoutera, le plus possible ».
Article : Michèle Bazin